Popa Chubby
Guitariste et personnage hors norme, leader du New-York City Blues, Popa Chubby écume les scènes du monde entier depuis plus de 25 ans. Crue, électrique, écorchée, sa musique emprunte aussi bien au Blues et au Rock, qu’au Jazz au Funk ou à la Soul.
Auteur de plus d’une vingtaine d’albums studio et live, Popa Chubby a sélectionné, pour la sortie Prime Cuts – The Very Best Of The Beast From The East, les 15 titres qui représentent à ses yeux le mieux son œuvre, parmi lesquels ses inoubliables reprises de « Hey Joe » de Jimi Hendrix et « Allelujah » de Leonard Cohen. En bonus, 11 titres studio et live, totalement inédits.
Avec plus de 2 heures de musique, Prime Cuts – The Very Best Of The Beast From The East, nous rappelle à quel point Popa Chubby est un des guitaristes les importants de notre époque.
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Biographie
Fils d’épiciers du Bronx (New York), Popa Chubby (Ted Horowitz de son vrai nom) commence ses activités musicales en tapant sur une batterie à 14 ans, mais se met rapidement à apprendre la guitare après avoir découvert les Rolling Stones. Dans la foulée, il découvre le passé du rock et blues, tout en appréciant aussi le jazz. Afin nourrir son acuité musicale, il accompagne le poète punk Richard Hell en tant que guitariste, même si son véritable amour est le blues, et la chance ne va pas tarder à lui tendre la main.
En 1992, il se produit à un important festival de blues en Californie, et aligne plus de 200 dates dans les clubs américains cette même année. Parallèlement, il monte son label Laughing Bear Records et sort des albums intitulés It’s Chubby Time ou Gas Money. Remarqué par Sony Music, il signe ensuite sur le label Okeh et enregistre Booty And The Beast. Sorti en 1995, cet album lui laisse un souvenir amer, car Popa ne voulait pas faire du blues commercial et chloroformé comme le lui suggérait le producteur Tom Dowd. Le contrat avec Sony est rompu de suite.
Dans les années suivantes, il sort de bons disques sur de petits labels américains et la France le bichonne sérieusement. Véritable bête de scène, il défend le blues bec et ongles sur les planches et, à force de travail et de persévérance, devient populaire en France.
En 2000, il publie un album très achevé et malin, How’d A White Boy Get The Blues?, sorte de précis de ce que sera le genre durant le troisième millénaire. Avec Electric Chubbyland en 2006, il rend hommage à son idole absolue, Jimi Hendrix. Pour Deliveries After Dark, le son est plus sombre, les rythmiques plus lourdes. Après Vicious Country en 2008 et The Fight Is On, arrive le live Back to New York City. L’infatigable guitariste revient en 2013 avec Universal Breakdown Blues, en 2014 avec I’m Feelin Lucky, en 2015 avec Big, Bad and Beautiful (Live), en 2016 avec The Catfish et en 2017 pour Two Dogs !
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