GIZMODROME

Gizmodrome est la rencontre de 4 musiciens d’exception : Stewart Copeland (batterie), dont c’est le premier projet Rock depuis la séparation de The Police, Adrian Belew (ancien guitariste King Crimson, David Bowie ou Frank Zappa), Mark King (bassiste de Level 42) et Vittorio Cosma (clavier d’ Elio e le Storie Tese).

Pratiquant un Rock Progressif ultra créatif et abouti, Gizmodrome a sorti son premier album éponyme en 2017, qui est à savourer du début à la fin tant il fourmille d’idées et de détails. Dès la première écoute, on reconnait la patte de chacun des 4 membres, notamment le jeu de batterie génial de Copeland ainsi que les lignes de guitares et le chant si particuliers de Belew.

Destiné aux fans de Pop/Rock intelligent, Gizmodrome revient en 2021 avec une version live ! Cet album live garde une atmosphère dans la continuité de l’album et révèle une véritable alchimie et énergie live entre chacun des membres. Sur cet album on retrouvera une setlist composée de titres extraits de Gizmodrome ainsi qu’une sublime sélection de chansons de The Police et King Crimson, donnant lieu à un concert unique et mémorable.

Vidéos

Gizmodrome - Stewart Copeland, Adrian Belew, Mark King & Vittorio Cosma

Gizmodrome "Man In The Mountain" Official Performance Video

Biographie

Avec un CV commun qui comprend the Police, Level 42, King Crimson, David Bowie, Frank Zappa, Talking Heads et PFM, Gizmodrome n’est pas vraiment le genre de groupe que l’on voit débarquer de nos jours. Mais l’esprit d’aventure et de camaraderie qui caractérise leur musique – un mélange cosmopolite de rock progressif, d’une pincée de punk et d’une grosse touche d’humour avant gardiste – se reflète dans les origines peu communes du groupe.

Le groupe, tout comme l’album, s’est créé en Italie. Stewart Copeland rencontre Vittorio Cosma en 2003 lors de “The Night of the Tarantula”, un festival de musique annuel qui a lieu dans la région ancienne du Salento dans le sud profond de l’Italie. Cosma était directeur du festival tandis que Copeland l’une de ses attraction de ce soir-là au cours duquel, d’après la légende locale, les femmes de la région se font mordre par la Tarantule les poussant à exécuter une danse mélodieuse et extatique.

Eux-mêmes piqués par la Tarantule, Copeland et Cosma partent en tournée en Italie mais aussi au Brésil, en Espagne, en Grèce et en Allemagne. La paire est rapidement devenue inséparable, et entre chaque visite de Copeland en Italie naissent de nouvelles chansons qui créent une véritable confiance musicale entre les deux artistes.

Alors que la boite à musique débordait presque de compositions bien entamées, l’illustre producteur Claudio Dentes intervint. « Vous êtes malades ! » leur a-t’il dit. « Vous avez tout écrit et composé mais vous n’en faites rien. » Piqués au vif par le discours de Dentes, Cosma et Copeland passent alors une après-midi entière à en discuter, et entre messages et coups de téléphone, ils recrutent Adrian Belew et Mark King pour une session à Milan afin d’enregistrer quelques pistes. En leur dégotant une salle de répétition, un studio d’enregistrement et même un contact dans le label Allemand earMUSIC, Dentes permet la production d’un album qui remplirait les critères promis par les chansons que Copeland et Vittorio avaient promis : ni un projet solo, ni une super-jam session mais un véritable album avec de vraies chansons par un groupe authentique, arrangé et produit dans le but de frapper là où il est censé frapper.

« Si Stewart et moi avons créé Gizmodrome, Claudio Dentes nous a permis d’accoucher » explique Cosma.

Belew se souvient de leur première répétition ensemble : « Je suis arrivé à Milan, on nous a mis dans un super studio, une grande salle où nous pouvions tous jouer ensemble, se voir et s’entendre super bien. Nous devions commencer par 4 titres, mais nous les avons enchaîné tellement vite que je suis resté plus longtemps pour au final enregistrer l’album en entier en 10 ou 12 jours. »

Il est apparu rapidement que les 4 vétérans de la musique, avec littéralement plusieurs milliers de sessions d’enregistrement dans leurs bagages, ont su amener l’idée bien au-delà de leurs attentes.

« Amener cette magie au sein du studio n’est pas évident » dit Copeland.  « C’est un environnement brut et exigeant. Tu peux avoir les meilleurs musiciens studio pour jouer ce que tu as écrit ou ce qui te passe par la tête. »

Pour Belew, « C’est une musique qui est faite sur mesure pour moi, pour ce que je sais faire à la guitare ». « Ca me rappelle un peu le temps où j’étais avec les Talking Heads. Non pas que la musique est la même, mais il y a quelque chose qui ressemble dans la manière dont ça se met en place. »

Ce qui est étrange et fascinant avec Gizmodrome, c’est que Copeland, que le groupe surnomme le Rhythmatist (le mathématicien du rythme) n’est pas seulement le batteur mais aussi le lead singer et deuxième guitariste du groupe en « power chord ». C’est son agitation, sa curiosité et sa personnalité généreuse qui habite les paroles de chansons comme « Summer’s Coming ».

« La voix de Stewart a beaucoup de caractère » d’après Belew. « Ça saute aux yeux, c’est différent et original ».

Pendant ce temps, les voix combinées de King et Belew –tous deux ayant déjà été chanteurs par le passé- compose la section choriste du groupe et renforcent le style du groupe.

« Les gens seront très surpris par le style qu’on retrouve au début de l’album » pense Copeland. « Tout le monde est un peu sorti de sa zone de confort. »

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