Monty Alexander
« Oscar Peterson avait dû m’avoir vraiment encensé. A partir de ce moment-là, ils ont commencé à faire attention à moi et à penser que Monty devait être un nouveau sur la scène qui finirait par enregistrer pour MPS » se souvient Monty Alexander à propos de sa première rencontre avec le fondateur de MPS Hans Georg Brunner-Schwer au cours d’une session d’enregistrement d’Oscar Peterson dans laquelle il s’était glissé.
Monty Alexander a été l’un des pianistes de jazz les plus populaires pendant plus de 50 ans. Très tôt, sa technique prodigieuse et son style varié a attiré les comparaisons avec le grand Oscar Peterson. Mais il y a toujours eu une autre face au jeu d’Alexander. Souvent, c’est le jazz qui l’emporte mais parfois, il plonge dans ses racines jamaïcaines.
L’album We’ve Only Just Began (1974) marque le début de la fructueuse collaboration entre Monty Alexander et MPS qui durera plus d’une décennie et produira une douzaine d’albums. Sur plusieurs d’entre eux, il a collaboré avec son homologue Jamaïcain, l’un des pères du ska, le guitariste Ernest Ranglin. Entre autres, ce Best Of inclut des titres issus des classiques MPS de Monty comme RASS!, Here Comes The Sun, Montreux Alexander – The Monty Alexander Trio Live At Montreux, We’ve Only just Begun, Monty Strikes Again, Cobilimbo, ou Monty Alexander & Ernest Ranglin.
Vidéos
Biographie
Sorti en 1971, l’album Here Comes The Sun marque le début de la relation fructueuse entre le pianiste jamaïcain Monty Alexander et MPS qui durera plus d’une décennie et produira une douzaine d’albums. Présenté à l’origine comme l’héritier d’Oscar Peterson, Alexander est célèbre pour son mélange virtuose de jazz, de sons des Caraïbes et de blues. Le bassiste classique du Dave Brubeck Quartet, Eugene Wright, le percussionniste calypso Montego Joe et l’excellent batteur Duffy Jackson forment le quartet.
On dit que la variété est le sel de la vie… Monty Alexander & co. ont visiblement salé cet album à la perfection.