JOE JACKSON
Joe Jackson est l’un des musiciens les plus importants de la Pop britannique.
Issu de la révolution Punk, il s’est immédiatement fait remarquer par sa capacité à combiner une énergie brute à des textes intelligents, le tout loin des stéréotypes. Ne se répétant jamais, Joe Jackson n’a pas eu peur de mélanger des influences comme le Jazz, le Classique ou la musique Latine à son Post-Punk originel.
Pour Fast Forward, son premier album de chansons originales en sept ans, Joe Jackson a voyagé à travers le monde, et enregistré quatre séries de quatre chansons dans quatre villes – New York, la Nouvelle Orléans, Berlin et Amsterdam – accompagné à chaque fois de musiciens différents, citons notamment le guitariste Bill Frisell, le batteur Earl Harvin (Tindersticks) ou son fidèle bassiste Graham Maby.
Le résultat, ce sont 16 morceaux d’une immense richesse, pour ce qui ressemble à l’album le plus varié de la carrière du dandy anglais.
Vidéos
JOE JACKSON NEW SONG 2015! "A LITTLE SMILE" from the new CD "FAST FORWARD"
Joe Jackson - Steppin' Out
Biographie
Joe Jackson, enfant surdoué d’une famille modeste, il s’initie au piano et étudie à l’Académie royale de musique à Londres. Il forme ensuite sont premier groupe de Rock, Arms & Legs, en 1976, avant de composer ses premières maquettes.
Il compose et produit intégralement son premier album Look Sharp! publié en 1979 par A&M, enregistré avec son groupe constitué de Gary Sanford (guitare), Graham Maby (basse) et Dave Houghton (batterie). Avec les titres « Is She Really Going Out With Him? » et « Sunday Papers », Joe Jackson est vite catalogué dans la catégorie Post-Punk et mis en rivalité avec Elvis Costello pour son style de chansons nerveuses. La même année paraît I’m the Man, dans un style similaire, suivi de l’énergique Beat Crazy en 1980.
Celui que l’on surnomme alors le « Tintin du Rock » pour sa haute silhouette à chapeau et ses cheveux blond, ras, avec une houppette, dissout son groupe, ne retenant que son comparse Graham Maby. Son caractère arrogant intimide et ses disques séduisent. En 1981, il change d’univers musical avec l’album Jumpin’ Jive consacré au répertoire Swing des big bands de Jazz. L’année suivante, son best-seller Night and Day propose des compositions sophistiquées au piano et sans guitare, sur une face lente (« Slow Song », « Breaking Us in Two ») et une autre rythmée (« Chinatown », « Steppin’ Out »).
En 1985, Body and Soul fait honneur aux musiques latines (« Cha Cha Loco »). L’album se classe des deux côtés de l’Atlantique. Le double album live Big World suit en 1986. Will Power (1987) est entièrement instrumental et expérimental (entre le Contemporain et le Jazz Symphonique) ; Blaze Of Glory (1989) ne fonctionne pas ; Laughter and Lust (1991) note un regain d’intérêt.
C’est avec Night Music, paru en 1994, que Joe Jackson revient au premier plan. Un disque hybride entre chansons (avec Maire Brennan de Clannad) et pièces instrumentales. Signé sur Sony Classical, il réalise Heaven & Hell (1997) avec les présences de Suzanne Vega, Jane Siberry et le chanteur d’opéra Dan Upshaw. En 1999, Symphony No. 1, avec les guitares de Steve Vai et Terence Blanchard, lui apporte un Grammy Award du meilleur album Pop Instrumental. Le compositeur semble s’être définitivement détaché de l’univers Pop-Rock, quand sort Night and Day II (2000), suivi de Two Rainy Nights: Live in the Northwest (2002).
À la surprise générale, Joe Jackson réunit son groupe originel pour Volume 4 (2003) et l’enregistrement en public Afterlife(2004). Il renouvelle l’expérience sur l’album Rain (2008), signifiant un retour aux sources. Après une nouvelle tournée qui est l’occasion de reprendre ses succès d’antan, le musicien revient à ses amours jazz par un album consacré à l’oeuvre de Duke Ellington ; The Duke convie entre autres invités Iggy Pop, Steve Vai, Sharon Jones, Christian McBride et Questlove (The Roots). Pour l’enregistrement original suivant enregistré à New York, Berlin, Amsterdam et La Nouvelle-Orléans, Fast Forward, paru en 2015, Joe Jackson s’entoure de Graham Maby (basse), Bill Frisell (guitare), Brian Blade (batterie) et Regina Carter (violon).
Release(s)
